L'art du Shibari révélé

Je suis un photographe alternatif belge , né en 1977, basé à Mons , spécialisé dans le Shibari , offrant une expérience bienveillante afin que vous puissiez vous réapproprier votre corps et renforcer votre confiance en soi par le biais photographique.

Photographie et Shibari
Confiance et bienveillance

Avec des années de pratique, je vous accompagne dans un voyage libérateur, où bienveillance et empathie vous permettent de vous laisser aller au rythme de vos envies et de votre corps. En utilisant un matériel choisi avec précaution , tel que des cordes de chanvre naturel sélectionnées et traitées par mes soins , du matériel de levage et d'ancrage agrée pour l'alpinisme , vérifié et remplacé régulièrement , je garantis le bon fonctionnement de nos séances et votre sécurité. Lors de nos séances il vous est possible de venir avec un(e) accompagnant(e). I'll

L'origine de la passion

Mais qu’est ce que le Shibari ?! Faisons un peu d’histoire…Shibari signifie en japonais « attaché-lié », il décrit l’art de ficeler ou d’attacher de manière esthétique.. Il trouve ses origines au 15éme siècle dans le Japon médiéval, ou il était à la base , pratiqué comme un châtiment corporel ou comme une technique de capture. Il se nommait , dans ce contexte , « HOJOJITSU » et ses pratiquants « NAWASHI ». Cette pratique était très codifiée , par exemple , les nobles et les samouraïs ne pouvaient être encordés que selon certains codes et par des personnes spécifiques afin de ne pas attenter a leur honneur.

La période « SENGOKU » , une époque très sombre pour le Japon , fut propice au développement de ces techniques de capture. Cette dernière prit fin vers 1600 avec la fin des conflits et l’avènement de la période « EDO » durant laquelle les techniques de capture perdent en importance et évoluent vers des techniques de contrôle et de torture dans un Japon fondé sur un ordre social rigide , régit par de sévères codes de lois. Dans ce contexte la technique « HOJOJITSU » se développe en un art martial spécifique à des fins de maintien de l’ordre pour immobiliser et attraper des criminels ou prisonniers. Elle se ritualise , chaque région ou village possède sa propre méthode. On peut , dès lors , définir en observant le criminel attaché ou suspendu , selon les types de nœuds ou de cordes , le crime commis ou son rang social. Son sexe , âge ou profession sont aussi déterminants pour les techniques utilisées. Les supplices de l’époque consistent soit en des liens très serrés créant des points de compression infligeant des dommages graves aux séquelles irréversibles , soit en une suspension durant parfois plusieurs jours...dans tous les cas l’issue était généralement funeste…En 1742 , le gouvernement japonais promulgue une loi interdisant l’usage de ces formes de châtiments. Le Shibari persiste alors discrètement comme pratique érotique dans les milieux nobles. A la fin de la période « EDO » , quelques images érotiques ou l’usage de la corde est représenté apparaissent au Japon. Si cet usage a , dans les faits bien existé , on ne lui connait aucun sens historique , seul quelques récits ou légendes y font allusion.« Ito Seiu » , considéré comme le père du Shibari , est en 1908 le premier à faire des recherches sur l‘« HOJOJITSU » et à l’introduire en tant qu’art. Ce dernier ne deviendra populaire que dans les années 1950/60 sous l’influence du britannique «John Alexander Scott Couts » , plus connu sous le pseudonyme « John Willie » , artiste photographe fétichiste , dessinateur , éditeur et rédacteur en chef des 23 premiers numéros du magazine « FETISH BIZARRE » entre 1946 et 1956.Bien que distribué clandestinement , ce magazine eut un impact considérable sur la culture Fetish et connu son apogée aux côtés du mannequin « Bettie Page». Pourquoi suis-je arrivé à la pratique du Shibari? J’ai simplement découvert une série d’images érotiques comportant des cordes et je suis instantanément tombé sous le charme esthétique de cet art corporel. La suite était logique pour moi , apprendre , maitriser , pour mieux casser les codes et me l’approprier...c’est pour moi une façon de sublimer le corps féminin et non un moyen de le contrôler ou de l’avilir , qui m' ensuite amené à développer son côté thérapeutique et apaisant.

Crédit vidéo : Images In Production ©